Vita Traductiva a le plaisir d’annoncer la publication d’une traduction en portugais brésilien de l’article d’Agnès Whitfield, intitulé : « Towards a Socio-Cultural Turn in Translation Teaching: A Canadian Perspective » [Vers un virage socioculturel en pédagogie de la traduction : Une perspective canadienne].
La traduction est parue dans un numéro spécial de la revue brésilienne Belas Infiéis, intitulé « Translators' Education in Undergraduate Programs » [La formation des traducteurs dans les programmes de premier cycle], sous la direction de José Luiz Vila Real Gonçalves et Patrícia Rodrigues Costa. Pour lire l’article, cliquer sur le lien : https://periodicos.unb.br/index.php/belasinfieis/issue/view/2142.
La traduction a été réalisée par Myllena Lacerda, doctorante en traductologie à la Federal University of Santa Catarina, Brésil, et Marcelo Aguiar, titulaire d’une maîtrise en traductologie de l’Université de Brasilia, Brésil.
Whitfield fait valoir l’intérêt d’un virage socioculturel en pédagogie et didactique de la traduction, faisant référence aux dimensions sociales, politiques et économiques de la traduction dans le domaine plus large de la communication interculturelle dans le contexte canadien-québécois. Elle montre comment les programmes d’études en traduction pourraient être reconceptualisés pour tenir compte des fonctions socioculturelles de la traduction et intégrer la culture à la pédagogie. L’article est paru dans Meta, revue en traductologie publiée par l’Université de Montréal. Pour lire l’article, cliquer sur le lien : https://www.erudit.org/en/journals/meta/2005-v50-n4-meta1024/019906ar.pdf.
Lacerda et Aguiar se sont intéressés à traduire l’article pour Belas Infiéis en raison de sa pertinence pour l’enseignement de la traduction :
« Depuis quelque temps, la recherche sur la formation des traducteurs suscite un plus grand intérêt au Brésil comme en témoignent plusieurs colloques et publications sur la question. À notre avis, cet article constitue un apport significatif à la réflexion actuelle sur les programmes d’études et le rôle du virage socioculturel dans l’enseignement de la traduction, nonobstant les différences évidentes entres les contextes brésiliens et canadiens.
La profession n’étant pas encore réglementée au Brésil, même si elle a été reconnue par la loi, les étudiants et les professeurs cherchent encore un équilibre entre la dimension théorique de la formation universitaire et la réalité des exigences du marché de la traduction. Nous espérons que notre traduction pourrait contribuer, ainsi que les autres articles publiés dans ce numéro thématique, à cette discussion ».
Myllena Lacerda et Marcelo Aguiar peuvent être rejoints par courriel au : myrlacerda@gmail.com et au mar_cello@hotmail.com, respectivement, et Agnès Whitfield au agnesw@yorku.ca.