Le onzième volume de la collection Vita Traductiva vient de paraître sur un sujet des plus actuels :
Traduire les voix de la nature / Translating the Voices of Nature
Sous la direction de Kristiina Taivalkoski-Shilov et Bruno Poncharal
Dans la foulée du virage écocritique en sciences humaines et sociales, la traductologie commence à explorer les implications éthiques d’un réexamen de la relation entre l’être humain et la nature. Néanmoins, rares sont les chercheurs qui ont étudié comment les voix particulières de la faune et de la flore, des forces naturelles et des différents écosystèmes sont représentées selon les langues et la façon dont ces voix de la nature peuvent être effacées, mal interprétées, voire ingénieusement recréées en traduction. Les études réunies dans ce volume, qui s’ancrent dans plusieurs contextes linguistiques (Angleterre, Canada, Finlande, France, Japon, Pologne, Suisse), abordent des questions variées (imaginaires environnementaux, animalité et subjectivité, intentionnalité, anthropomorphisme, réécriture). Ensemble, elles confirment combien il est essentiel de reconceptualiser la traduction pour tenir compte de la communication humaine et non humaine, et posent les jalons d’une nouvelle pratique traductive écocritique.
Kristiina Taivalkoski-Shilov est professeure de Traductologie multilingue à l'École des langues et des études traductologiques de l'Université de Turku (Finlande).
Bruno Poncharal est professeur et directeur du Centre de recherche en traduction et communication transculturelle (TRACT), à la Sorbonne Nouvelle
Articles de : Lucile Desblache, Mathilde Fontanet, Martine Hennard Dutheil de la Rochère, Wioleta Karwacka, Daniela Kato, Bruno Poncharal, Kristiina Taivalkoski-Shilov, Agnes Whitfield